Quand j'ai pris la décision de faire un coin Montessori à la maison, j'ai fait ce que je fais souvent quand un sujet me passionne : une boulimie d'information, de connaissance via internet, bouquin, amis... J'ai cherché plein d'idées, de photos, fait un tri parmi ce que je trouvais et j'ai mis en place, pour commencer, des activités de vie pratique, ce qui reste le plus facile et le moins onéreux à mettre en place.
Et j'ai décliné, les activités de versé, les boites à ouvrir, des activités de motricité fine aussi....

Et je suis partie en stage, avec toutes mes connaissances en la matière, les livres lus, les témoignages, mes essais... J'ai appris beaucoup de ces quelques jours, des formatrices évidement et aussi des stagiaires, de leurs vies leurs parcours....
Une chose qui m'a frappé, c'est ce besoin de tout matérialiser chez moi, d'accumuler les connaissances un peu comme la poussière sur la table du salon (hum...). Dans une activité comme fermer les boites par exemple, pourquoi décliner en fermer les pots à vis, comme sur la photo, fermer les boites, fermer les coffrets....
Un plateau avec des boites qui se vissent des coffrets, des boites ou il faut appuyer, pousser, tourner.... voilà qui permet à l'enfant de faire un tour de la question, de construire ce que l'on appellait un shème dans mes études de psycho de l'enfant. Pour résumer très vite, si je sais mettre ce pull, je sais mettre tous les pulls, je saurai faire les ajustements que chaque pull particulier nécessite, et ce sans avoir besoin de mettre chaque pull particulier, j'ai construit le shème "mettre un pull". Si je sais ouvrir une boite que l'on visse, je saurai visser tout (où presque) contenant qui se visse, pareil pour les coffrets, les boites. Nul besoin, donc, de visser quinze bocaux ni d'ouvrir douze coffrets.