07 février 2012

Gobbi n'est pas qu'un désert

Je sais, le désert, lui n'a qu'un B...
Alors, c'est quoi donc, ce Gobbi? Et bien encore un mobile, la même fée qui m'a confectionnée celui de Murani travaille en ce moment sur celui de Gobbi. Avec le mobile de Gobbi, l'enfant va pouvoir appréhender la couleur, mais pas n'importe comment.... Sur une barre (ou un cintre pour certaines bidouilleuses), sont suspendus 5 sphères recouvertes de fil brillant, d'une seule couleur, mais dégradée du plus clair au plus foncé, chaque fil supportant une sphère est un peu plus long que le précédent... L'enfant va ainsi contempler tout tranquillement la même couleur, qui ne sera pourtant jamais tout à fait la même et s'exercer à la vision en profondeur, chaque sphère ondoyant à une hauteur différente. Ces différences subtiles exercent sur le nourrisson une attraction qui les enchantent de long moments.

(Photo trouvée ici)

Alors quand les fées vous boudent, on le fait comment, ce mobile?
La première solution, la plus simple consiste à se grouper pour acheter des boules de noël de ce genre http://www.mtdeco.com/boules-de-noel-standards,fr,4,25253654.cfm, de 4 à 5 cm de diamètre, une boite de chacune des 5 couleurs dégradées d'une même nuance et à les monter sur un fil de nylon noué sur une baguette, ou pour un mobile express, sur un cintre. On peut aussi recouvrir d'un fil de coton perlé (type DMC, mais il y a d'autres marque moins chères sur les marchés) de 5 nuances dégradées de la même couleur, une boule de polystyrène (4 à 5 cm de diamètre) ou encore plus simple d'un balle de ping-pong. Il faut alors pour la recouvrir facilement, la percer de part en part, avec une aiguille, bien dans l'axe et passer, avec une longue aiguille, le fil par le trou en recouvrant la balle jusqu'à ce que la couleur masque entièrement le blanc d'origine, on garde alors un morceau du fil pour l'accrocher à une baguette. Les plus pressées ou les plus économes, proposent de peindre les boules, je trouve qu'on perd en nuances et en brillance.
Pour un mobile parfaitement fini comme sur la photo, on peut recouvrir la baguette qui le soutient avec l'un des fils, ou la peindre dans une nuance correspondante.

Ce qui est passionnant avec ce mobile tout simple, c'est que l'enfant va s'y intéresser longtemps : au départ, ce sera pour la contemplation, le babillage et souvent le pédalage qui l'accompagnent. Puis l'enfant va commencer à pouvoir lui même faire bouger les sphères colorées, on pourra alors rapprocher le mobile pour que ses explorations puissent avoir une action sur sa danse, comme dans cette vidéo (peut être un tout petit peu moins près que sur cette vidéo pour éviter que le mobile ne soit arraché). Le mobile de Murani, de part son équilibrage délicat et la fragilité de ses éléments, n'est pas adapté à cette utilisation.

1 commentaire:

Crécerelle a dit…

Bonjour, ici, j'ai fait des pompons en laine. Bon, il n'y a pas le côté brillant, mais en quoi est-il nécessaire? Le gros pb a été le grand frère (22mois) qui a trouvé passionnant de tirer sur les pompons suspendus... Du coup, les pompons sont devenus des objets à manipuler et permet la découverte de la laine!